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Infirmières et infirmiers psychiatriques autorisés en
Nouvelle-Écosse, au Nouveau-Brunswick et à l'Île-du-Prince-Édouard - Une étude de faisabilité
D’après l’étude, les infirmiers/infirmières psychiatriques autorisés peuvent contribuer à répondre aux besoins du système de santé et leur intégration est réalisable
Un rapport récent publié à l’issue d’une consultation pancanadienne indique que l'insertion d’infirmiers et infirmières psychiatriques autorisés (IPA) aux équipes de santé des provinces maritimes est faisable et peut apporter des avantages significatifs pour répondre aux besoins actuels des patients et du système de soins psychiatriques et du traitement de la santé mentale et de la toxicomanie (P-SMT).
En quoi consiste cette étude et pourquoi est-elle importante ?
Il convient de faciliter l’accès des Canadiens aux soins de santé mentale et de toxicomanie afin de réduire les souffrances croissantes et les coûts sociétaux et économiques connexes.
Les problèmes de santé mentale sont la principale cause d'incapacités dans le monde1, et on estime que seulement 10 % des personnes qui ont besoin d'attention ou de traitement en bénéficient. Au Canada, au cours d'une année donnée, une personne sur cinq sera personnellement confrontée à un problème de santé mentale ou à des troubles psychiques2.
Les enjeux de santé mentale et de toxicomanie (SMT) touchent presque tout le monde et continuent de dépasser la capacité de notre société à fournir un soutien efficace et opportun à ceux qui en ont besoin.
Bien que des progrès considérables aient été réalisés dans la réduction de la stigmatisation des troubles de SMT dans la société canadienne au cours de la dernière décennie environ, le nombre de personnes qui souffrent a augmenté.
La pandémie de COVID-19 a aggravé une situation déjà compromise et a amené un plus grand nombre de Canadiens à éprouver pour la première fois des problèmes de maladies mentales et de toxicomanie.
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1 Mental health problems are the leading cause of disability worldwide, say experts at PAHO Directing Council side event (2 octobre 2019), Pan American Health Organization/Organisation panaméricaine de la santé, https://www3.paho.org/hq/index.php?option=com_content&view=article&id=15481:mental-health-problems-are-the-leading-cause-of-disability-worldwide-say-experts-at-paho-directing-council-side-event&Itemid=72565&lang=en
2 Association Canadienne pour la santé mentale : Faits saillants sur la santé mentale et la maladie mentale (19 juillet 2021), https://cmha.ca/fr/brochure/faits-saillants-sur-la-maladie-mentale/
3 Association Canadienne pour la santé mentale : Faits saillants sur la santé mentale et la maladie mentale (19 juillet 2021), https://cmha.ca/fr/brochure/faits-saillants-sur-la-maladie-mentale/
4 La nécessité d’investir dans la santé mentale au Canada (2011), Commission de la santé mentale du Canada, https://commissionsantementale.ca/wp-content/uploads/2020/09/la-nesessite-dinvestir-dans-la-sante-mentale-au-canada.pdf
5 Communiqué diffusé par la Commission de la santé mentale du Canada. « La CSMC se réjouit des investissements essentiels prévus dans le Budget 2022 pour améliorer les résultats en matière de santé mentale » (7 avril 2022), https://commissionsantementale.ca/declarations/36785-la-csmc-se-rejouit-des-investissements-essentiels-prevus-dans-le-budget-2022-pour-ameliorer-les-resultats-en-matiere-de-sante-mentale/?_ga=2.218830939.375597434.1658115160-1127279430.1658115160
Dans ce combat, les infirmières et infirmiers psychiatriques autorisés apportent une contribution unique dans les provinces de l'Ouest, mais ils ne peuvent exercer dans d’autres territoires de compétence où la profession n’est pas réglementée.
Dans l'Ouest canadien, les infirmières et infirmiers psychiatriques autorisés (IPA ou « infirmières et infirmiers psychiatriques ») fournissent depuis des décennies un grand nombre de ces services en SMT.
Le Registered Psychiatric Nurse Regulators of Canada est l'organisme national qui coordonne les organismes de réglementation des IPA au Canada. Ses membres sont les organismes de réglementation des IPA de la Colombie-Britannique, de l'Alberta, de la Saskatchewan, du Manitoba qui réglementent les soins infirmiers psychiatriques en tant que profession distincte. Le gouvernement du territoire du Yukon réglemente les soins infirmiers psychiatriques à l'intérieur de ses frontières.
Il importe de noter que dès lors qu'un-e IPA déménage dans un territoire de compétence dans lequel la profession n’est pas réglementée, il/elle ne peut pratiquer toute la gamme de services à laquelle sa formation l'a préparé-e. Cette situation est regrettable et la réglementation des IPA à l'est du Manitoba pourrait être l'occasion d’étoffer les équipes de soins existantes afin d'améliorer les résultats en matière de santé mentale et de toxicomanie pour les personnes vivant dans ces territoires.
De même, les IPA canadiens ou les infirmières et infirmiers psychiatriques formés à l'étranger (IAPI) dans les territoires de compétence non réglementés sont souvent sous-employés, travaillant dans des rôles non réglementés liés aux soins infirmiers. Outre le Canada, nous savons que les soins infirmiers psychiatriques sont également reconnus en Australie, en Irlande, en Nouvelle-Zélande, au Nigéria, en Afrique du Sud, en Suède, dans les Émirats arabes unis, au Royaume-Uni et aux États-Unis d'Amérique.
Les intervenants des provinces maritimes ont incité les auteurs de la présente étude à poser la question suivante : l’octroi d’un permis d’exercer et la réglementation des IPA peuvent-ils améliorer nos résultats en matière de santé mentale et de toxicomanie et, si tel est le cas, quel est le cadre réglementaire approprié pour que nous puissions garantir cet avantage ?
Dans les provinces maritimes (N.-É., N.-B., Î.-P.-É.), divers intervenants savent comment les IPA apportent un soutien unique aux systèmes de santé des provinces de l'Ouest au bénéfice des personnes vivant avec des problèmes de santé mentale.
Ils souhaitent déterminer si l'ajout des IPA à leurs modèles d’équipes de soins existants peut améliorer les résultats actuels en matière de santé mentale et de toxicomanie dans leur province respective et, dans l'affirmative, quel type de cadre réglementaire faudrait-il mettre en œuvre pour agir et surmonter le défi de manière durable ?
Une étude du RPNRC datant de 2015 sur l'intégration des IPAI et les qualifications des IPA au Canada a incité la Régie de la santé de la Nouvelle-Écosse à entrer en contact avec le RPNRC afin d'examiner si les cadres réglementaires des IPA appliqués dans l’Ouest pourraient fonctionner dans cette province. Bientôt, l'Association des infirmières et infirmiers du Nouveau-Brunswick s'est jointe à la conversation et le RPNRC a demandé à Emploi et Développement social Canada (EDSC) de l'aider à réaliser une étude de faisabilité pour explorer ces questions d'élargissement et de réglementation. Le ministère de la Santé et du Mieux-être de l'Île-du-Prince-Édouard est devenu le quatrième partenaire de l'étude.
L'étude intitulée Infirmières et infirmiers psychiatriques autorisés en Nouvelle-Écosse, au Nouveau-Brunswick et à l’Île-du-Prince-Édouard– Une étude de faisabilité en est l’aboutissement et est financée pour partie grâce au Programme de reconnaissance des titres de compétences étrangers du gouvernement du Canada,
EDSC a engagé le RPNRC, en tant que représentant des autres partenaires de l'étude, à mettre en œuvre l'accord de financement de l'étude. Le RPNRC a passé un contrat avec la gestionnaire de projet de l'étude et des entreprises de recherche et de communication au nom des partenaires du projet.
Quel rôle remplissent les infirmières/infirmiers psychiatriques autorisés par comparaison à d’autres professionnels de soins infirmiers?
Les IPA font partie intégrante des équipes de soins de santé qui comprennent des infirmières et infirmiers autorisés (IA), des infirmières et infirmiers auxiliaires autorisés (IAA - IPA en Ontario) et des infirmières et infirmiers praticiens (IP), ainsi que d'autres fournisseurs de services de santé et de santé mentale.
Les IPA sont complémentaires et distinctes des IA, IAA, et IPA et des IP.
Bien que tous les titres d'infirmières et d'infirmiers partagent partiellement la même préparation théorique et les mêmes compétences de base, les IPA se concentrent sur la santé mentale, les toxicomanies et les troubles du développement neurologique, et non sur la santé générale.
Ces quatre titres d'infirmières et d'infirmiers présentent des différences fondamentales en ce qui concerne l'orientation du programme de formation, le contenu théorique de base, les expériences cliniques, la durée du programme, ainsi que la profondeur et l'étendue des études. Les infirmières et infirmiers psychiatriques se distinguent des autres professions de soins infirmiers. À ce titre, les IPA ne devraient déplacer aucune infirmière, mais être considérées comme complémentaires aux professionnels de l'équipe de soins de santé existants.
Les IPA fournissent des services liés aux besoins de santé mentale, physique et développementale des personnes tout en reconnaissant les relations complexes entre la santé émotionnelle, développementale, physique et mentale et le rôle des facteurs sociaux, de la culture et de la spiritualité dans la maladie et le rétablissement.
Organigramme de l'étude
Bailleur de fonds principal : Programme de reconnaissance des titres de compétences étrangers du gouvernement du Canada.
Partenaires de l'étude : Régie de la santé de la Nouvelle-Écosse, Association des infirmières et infirmiers du Nouveau-Brunswick, Ministère de la Santé et du Mieux-être de l'Île-du-Prince-Édouard, RPNRC
Comités consultatifs régionaux du N.-Br., de la N.-É. et de l'Î.-P.-É. : membres issus du gouvernement de chaque province, des organismes de réglementation du personnel infirmier, des employeurs, des syndicats et des établissements d'enseignement postsecondaire.
Île-du-Prince-Édouard
Barbara Brookins, présidente, PEI Nurses Union (PEINU)
Denise LeBlanc-Kwaw, conseillère principale en soins infirmiers - ministère de la Santé et du Mieux-être
Dre Jo-Anne MacDonald, doyenne intérimaire, Faculté de soins infirmiers, Université de l'Î.-P.-É.
Karen MacLaren, gestionnaire de l'éducation et de la formation en santé mentale et en toxicomanie, Santé Î.-P.-É.
Nadine MacLean - ministère de la Santé et du Mieux-être
Iva Marinov, responsable provinciale de la collaboration en santé mentale, Santé Î.-P.-É.
Heather Mills, Coordonnatrice de l'intervention en cas de crise dans le domaine de la santé mentale, Prince County Hospital, Santé Î.-P.-É.
Sidnie Williams, Infirmière gestionnaire - Unité de santé mentale aiguë 9 et Hillsborough Hospital, Santé Î.-P.-É.
Nouveau-Brunswick
Louise Smith, conseillère en liaison réglementaire du personnel infirmier international, ministère de la Santé du Nouveau-Brunswick
Lorna Butler, doyenne des soins infirmiers, Université du Nouveau-Brunswick
Jean Daigle, vice-président, Services communautaires (responsable de la santé mentale), Réseau de santé Horizon
Paula Doucett, présidente, Syndicat des infirmières et infirmiers du Nouveau-Brunswick
Virgil Guitard, coordonnateur régional, Pratique professionnelle des soins infirmiers,- Réseau de santé Vitalité
Suzanne Harrison, directrice de l’École de science infirmière, Université de Moncton
Rino Lang, directeur régional, Services de santé mentale et de toxicomanie aux adultes, Réseau de santé Vitalité
Nouvelle-Écosse
Maureen Brennan, directrice, Santé mentale et toxicomanie, Centre de soins de santé IWK
Doug Bungay, directeur principal, Services législatifs et registraire adjoint, Nova Scotia College of Nursing
Nancy Cashen, directrice, Soins infirmiers et pratique professionnelle, Centre de soins de santé IWK
Janet Gallant, analyste principale, Politique des soins infirmiers, ministère de la Santé et du Mieux-être
Cindy MacQuarrie, directrice principale, Pratique et apprentissage interprofessionnels, Régie de la santé de la Nouvelle-Écosse
Alexandra Marcia, gestionnaire, Santé mentale et toxicomanie, Régie de la santé de la Nouvelle-Écosse
Christine Ogaranko - ministère de la Santé et du Mieux-être
Tanya Penney, directrice générale clinique, Portefeuille clinique, ministère de la Santé et du Mieux-être
Comité directeur : membres provenant des comités consultatifs régionaux (3-6), des partenaires provinciaux du projet (3), du RPNRC (2) et de la gestionnaire du projet d'étude (1)
Représentants des comités consultatifs régionaux
Sidnie Williams, Santé Î.-P.-É.
Suzanne Harrison, Université de Moncton
Doug Bungay, College of Nursing of Nova Scotia
Janet Gallant/Christine Ogaranko, ministère de la Santé de la Nouvelle-Écosse
Partenaires provinciaux
Denise Leblanc-Kwan, Santé et Mieux-être Î.-P.-É.
Cindy MacQuarrie, Régie de la santé de la Nouvelle-Écosse
Laurie Janes/Denise Leblanc-Kwaw, directrice générale, Association des infirmières et infirmiers du Nouveau-Brunswick
Registered Psychiatric Nurse Regulators of Canada
Barbara Lowe, chef de la direction/registraire, College of Registered Psychiatric Nurses of Alberta
Laura Panteluk, directrice générale/registraire, Ordre des infirmières et des infirmiers psychiatriques du Manitoba
Gestionnaire de l’étude du projet
Christine Da Prat, gestionnaire de projet, HealhHRGroup
Équipe de l'étude
Gestion de projet, cabinet de recherche, conseiller en communication
Gestion de projet : HealthHRGroup
Recherche : CAMPROF Canada Inc.
Communications : Dunn & Associates Communications and Public Affaires Inc
Participants à l’étude
Intervenants des provinces maritimes (NS, NB, PE)
Intervenants des provinces de l'Ouest (BC, AB, SK, MB, YK) et participants nationaux
Faits saillants de l’étude
Les questions concernant l'étude peuvent être envoyées par courrier électronique à rpnrc@crpnm.mb.ca.
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